dimanche 20 janvier 2008

Le Passé IV

Par-dessus les mauvaises expériences que je me remémore, si il ya de bonne chose dans tout ça, ça serais le fait que j'ai "survécu" à tous ces évènements autour de moi.

Jeune, je ne voulais pas être un reclus des autres, mais le sort en a décidé autrement.
Le respect est quelque chose qui se gagne, mais comment dans de telles situations?
Je n'appliquerais jamais la loi de frapper quel qu'un s’il te frappe: je ne voulais pas m'abaisser à leur niveau dégradant même si j'avais trouvé suffisamment de courage pour leurs faire face.

On comprenait que j'étais seul dans mon coin et ceux qui s'approchaient de moi, était juste là pour me soutirer mes bricoles.
C'était de toute façon une expérience enrichissante, car grâce à cela j'ai appris ce qu’est la vraie haine et la rancune...
Avec le temps je ne parlais presque plus, car ça ne servait à rien avec eux d'essayer d'expliquer mes tourments et c'était mieux pour moi aussi dans un autre sens.

Je n’ai jamais compris pourquoi le système empilait les cas à problème dans les mêmes classes.
Cela m'échappe encore même après tant d'années écoulées...
Le temps passa et je n'ai pas été apte à être réintégré parmi les "normaux" pourtant je n'ai jamais menacé quel qu'un avec un compas ni blasphémer contre les professeurs ni lancer une chaise dans une fenêtre...

Alors comment pourrais-je me sortir de ce cauchemar éveillé?

La fugue était la meilleure solution, mais préadolescent on appel ceci sécher les cours alors c'est ce que je fus à plein régime sans me concerner le moins du monde des conséquences suivantes...
Marcher dans la ville le matin sur les heures de l'école me revigorait l'esprit au plus haut point, car je ne pouvais que penser que moi j'étais en train de m'amuser et eux à s'entre-tuer.

Tout allait bien pour moi: "j'étudiais" sur les bancs des parcs et la rue était mon école privée.
Le sens de la liberté a un meilleur goût quand on sait très bien qu'on a des obligations à soutenir, mais moi j'étais un cas à part...

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