jeudi 24 janvier 2008

Exister

"L'espérance est la plus grande et la plus difficile victoire qu'un homme puisse remporter sur son âme"
Proverbe de Georges Bernados

Chaque jour, je m'interroge, je me questionne sur la nature de ma venue au monde: est-ce pour vivre sa rédemption? Est-ce pour en retirer gloire et splendeur? Ou définitivement, existez sans se poser de questions complexes?

Je veux exister, mais je veux y croire aussi et non pas seulement parce que mon corps pousse mes gènes à survivre.

Ca résulte à quoi de subsister sans vraiment y faire part?
Je ne suis pas un animal: j'ai une âme à "alimenter" et pas seulement une enveloppe corporelle à entretenir.

Mes sentiments reflètent une profonde sérénité envers beaucoup de personnes que j'ai rencontrées jusqu'ici, que j'ai côtoyer au fil des ans.
Je ne comprends pas pourquoi je les respecte encore malgré tout quand il ne me respecte pas: je pense que cela s'appelle de la sagesse, car même si la haine me pousse à les répugner, je suis encore capable de voir le bon en eux et pardonner leur faute...

On appel ça de la pitié pour leur indigente âme sinon de la maturité.

Beaucoup d'entre eux ressentent la vie comme des impulsions spontanées et laisse parler libre cours à leur primordial instinct sans se soucier de ce qui est mal ou bien.

La conscience est quelque chose qui ne s'acquit que seulement avec le temps et les erreurs.
Être perspicace durant les jours, augmente le poids de notre fardeau de la réalité à un rythme effrayant.
Voir toutes ces âmes marcher dans le même sens d'une aiguille d'une montre, offre un spectacle agonisant d'être parmis eux.
Peut-être que je perds la raison avec le temps...peut-être que je veux m'octroyer une place garantie avec ceux qui existent négligemment...

Au moins j'aurais la conscience tranquille, mais je sais très bien que je ne peux pas devenir comme ça...même avec des efforts...je suis tel que je suis et je peu vous voir, le "vrai" vous...

mercredi 23 janvier 2008

Abandonner

Durant mon adolescence, aux portes de l'adulte, j'ai rencontré plusieurs personnages colorés de tous les goûts et par la suite, ils devinrent mes compagnons des quatre-cents coups si subitement.

Je n’aurais jamais imaginé rencontrer un tas de gens dans une seule pièce et prendre part aux conversations et m'esclaffer avec eux sans malices accablantes.
Pour le moins que je m'y attendais, on me trouva très marginal et me voyait comme une icône rebelle de la société si détestée à ce bas âge.
Je descendais des "bas-fonds " alors qu’eux n'avaient jamais connu cette expérience entortillée.

Sans m'y rendre compte, j'étais rendu un des leurs, chaque jour, je devais être en leurs présences, cela augmentait considérablement mon estime de moi même et m'aidais à développer des liens si vainement attendus.

J'appliquais énormément de mon temps pour être en leur compagnie, je souhaitais prendre part à leur discussion et partager leurs quotidiens, car je n'avais jamais vraiment vécu ce genre d'expérience.
J'étais devenu dévoué comme jamais: prêt à sacrifier mon bien-être pour avoir une place sous le soleil avec mes précieux amis.
Puis le temps passa et les responsabilités devinrent notre quotidien, à part pour moi: je voulais que tout ça ne s'arrête jamais pour l'éternité même contre tout les diamants de ce monde.

Je vivais pleinement avec le sourire d'intenses moments comme l'amour, la camaderie et mon acceptante sur cette terre pas si maudite que ça.

C'est dans le contexte de grandir qu'on change radicalement et perd son "innocence" , on devient déllusioné et vengeur et les disputes se multipliaient entre nous pour faire des petits groupes d'individus par la suite.
Moi j'étais neutre; je voulais laisser personne de côté qui avait partagé son intérieur avec moi.
Mais sans que je m'en aperçoive, mes amis m'abandonnèrent et me maugréaient avec le temps...

Une petite difficulté et on sentait la tension s'installer entre nous, tout ça pour fuir encore plus loin dans les choses artificielles d'une vie de débauche...
J'étais devenu de trop dans leurs vies et on préférait oublier tout ce qui était superflu dans leurs vils esprits faibles.
Injustice, on se monta contre moi pour me haïr chaque jour...mais quel est la vraie raison de leur intense colère?
D'aussi loin que je me remémore, je ne me souviens pas que j'ai fait de mal à personnes en particulier...au contraire, j'essayais de les voir un à un.
Alors pourquoi tant de haine? Pourquoi méprise-t-il de la sorte?

Moi qui voulais rester auprès d’eux pour toujours; c'est une blessure qui ne guérira jamais...

J'écoutais pourtant leurs insignifiants palabres sans cesse, mais eux, écoutaient-ils mes chagrins durant nos longues années?

Je devenais plus anxieux chaque jour et puis tout à coup, je suis devenu le bouc émissaire d'une calomnieuse histoire... mais qu'est-ce qui pousse l'humain à détester avec tant d’argues la seule et même personne?
Toutes ces années passées ensemble étaient devenues illusion et mensonge: l'hypocrisie était à son point le plus culminant.
On inventais plein d'absurde histoire à mon sujet comme quoi j'avais violé la soeur de lui ou voler l'ami de l'autre.
Tellement d'incohérence entre eux-mêmes, que plusieurs d'entre eux s'allièrent avec le reste et croyaient durement à toutes ces fabulations remplies de rage puérile...

J'ai dû couper tous les ponts avec eux et j'applique le même principe du "je m'en foutisme".
Mais c'était dur quand est seul et encore plus quand on a été abandonné de la sorte...

Blessé et humilier tel un chien errant, je pris le reste de mon coeur brisé et me terra dans mon infernale désolation...

Génération

Savoir notre origine et d’où on descend est très important pour la plupart d'entre nous.

Apprendre d'où le nom de notre famille descend et étudier notre arbre généalogique, nous abordent sur la question de qui était nos ancêtres.

Ils ont précédé dans l'histoire bien avant nous et vécu une tout autre époque, différentes moeurs, et surtout, vu la vie d'une distincte vision.

Nos aïeux, nos grands-parents : colonne fondatrice de nos familles.
Gardiens des temps anciens et passionnants raconteurs d'histoire lointaine du passé.

Étant curieux maladif de nature, je m'interroge souvent de ce qu'il y avait avant ma génération: il faut comprendre que tout n'a pas commencé quand on est né au monde; au contraire; tout était en train de se façonner par la sueur de leurs fronts.

Quand le temps vient à moi, j'adore zieuter de vieilles photographies du temps de mes parents et grands-parents, je réalise l'ampleur du changement idéologique d'année en année.
Comme la religion omniprésente, le devoir familial soudé, la ségrégation envers les femmes, etc.

L'humain voue un ardent désir d'obtenir une stabilité dans son univers, mais on devient beaucoup plus antipathique avec la contrainte du temps qui avance sans cesse...
Au final, j'aurais aimé être né dans le passé pour pouvoir jouir pleinement d'une vie sans artifice...

Bref, qui n'apprécie guère ce retrouver en compagnie de ces grand parents?
Leurs aura dégagent connaissance et empathie: on se sens apaisi, revigorer et affectionner auprès d'eux.

Une histoire imaginée est toujours plaisante d'y tendre une oreille attentive, mais une histoire vécue par nos grands-parents, regorgeante d'anectodes exaltantes et telles racontées par ceux-ci qui en ont le secret, nous fait revivre leur fabuleuse épopée ancienne.



(de gauche à droite)

3e génération ma mère France, 1re génération sur la chaise, mon arrière-grand-père Georges, 2e génération ma grand-mère Pierrette et 4e génération et dernière, moi.

lundi 21 janvier 2008

Le Sang

S’il existe des liens invisibles entre deux personnes alors je certifie que c'est la pure vérité.
Ayant toujours été accompagnez dans ma vie par cette personne très près de moi et encore actuellement, jusqu'au moment où la flamme de nos vies s'éteindra.

À l'affût de mes sentiments si moindrement mortifier, sans le besoin d'ouvrir la bouche pour laisser la place aux mots, ce personnage a été la premièr que j'ai rencontrer dans ce monde; pour tout dire, la première que j'ai dû tout partager pour subsister ensemble.

Dominic, grand frère de nos sangs, premier jumeau de la lignée de notre famille.


Grand débonnaire avec l'âme d'un bohème, en symbiose avec la nature et ses décors de vert pâturage, il tire ces forces dans les paysages que bien beaucoup voient d'un oeil lasser.
Respecté par ses comparses, soucieux de leurs égards, appliqué pour soutenir son prochain.
Combinant la polyvalence et la curiosité de toucher à tout de ses doigts; il arrive à s'émerveiller devant une innovation naquit de ses grandes capacités.


Défois, j'éprouve une désolation profonde que j'enfouis au plus profond de ma personne, ceci ne lui échappe pas et sans aucun geste ni aucun mot, il partage ma peine avec moi comme s’il la vivait juste en étant prêt de moi.


Beaucoup de gens, laissaient supposer que nous avions le don de la télépathie, car nous sommes jumeaux identique, moi je crois seulement que je suis combiné à lui et lui à moi à notre naissance.


L'humain peut avoir n'importe quel "don" qui se raccorde à son attachement pour quelque chose de précieux à ces yeux et moi c'est mon "grand" frère Dominic.


Être pareil physiquement avait son utilité dans notre jeunesse: je me souviens du temps de la maternelle, c'était très bizarre, car mon frère y allait le matin et moi l'après-midi... pourquoi?
Je n'en sais trop rien; possiblement qu'on ne voulait pas avoir deux jumeaux dans la même classe...


Donc une journée comme les autres on a eu l'idée farfelue d'échanger nos places respectives de notre classe et faire semblant d'être l'un et l'autre.

Seulement notre enseignante et quelques élèves ne nous reconnurent du tout, mais la plupart m'avaient démasqué, pourtant nous avions pri la prévenance d'échanger nos vêtements avec soin.


Comme quoi même si l'on se ressemble comme le reflet d'un miroir, on reste une seule et unique entité.





dimanche 20 janvier 2008

Souvenir

"Les meilleurs souvenirs sont ceux que l'on a oublié " Proverbe d'Alfred Capus

Une chanson accrochante qu'on fredonne, une pensée agréable qu'on évoque ou simplement un
mémorable souvenir qu'on se commémore, sont là des forces pour passer attravers de moment difficile.
On se sent remplir d'assurance en cherchant l'aspect positif dans notre quotidien.

Souvent, nous sommes déséquilibrés par le hasard qui se produit subitement à des moments paisibles, où l'on ne suspecte rien de néfaste à l'horizon.
Pour essayer d'apaiser la douleur, nous cherchons automatiquement dans notre subconscient le moyen le plus rapide d'oppresser nos soucis.

La mémoire est la porte à ces circonstances rencontrée.

Après toutes ces années, je me souviens comme si c'était hier, de moment embarrassant dans ma jeunesse : cela à détruit brusquement l'estime de sois même et le peu de confiance que j'avais "emmagasiner" si durement avec le temps.
Mais si je ferme les yeux et pensent à d'euphoriques moments passés, cela délivre mon esprit du doute et je peux continuer à aller vers l'avant.

Le temps pénible devient agréable et tout peut s'enchaîner en poursuivant son unique voie.

Je ne sais pas comment notre cerveau "enregistre" les souvenirs, mais en suivant mon hypothèse, je dirais que cela ce fait inconsciemment quand on est au "summum" de ses sentiments comblés.
Tout peut être quelque chose qui reste inscrit en nous: sois une victoire, un acheminement ou même une période sereine fugace.
Même si ces instants sont modestes, on si assouvies profondément dans notre sois-même.

Expérimenter doucement l'allégresse d'une vie humaine prouve notre authentique existence dans l'univers.

Solitude

Être entouré de différentes personnes dans la vie est un automatiste humain.
Sans vraiment regarder les détails, on se retrouve en présence de plusieurs gens qu'on appelle camarades.
Après tout nous les êtres humains, sommes des créatures à sang chaud et cherchons la bienveillante chaleur des tiens durant tout notre long périple.

De mon côté, j'étais enfermé chez moi et vaguais à mes occupations isolées.
J'ai appris à me développer dans plusieurs domaines comme le dessin, la poésie, et les récits.
La perfection était la seule motivation que je visais, mes résultats étaient très souvent non acceptables selon mon standard individuel.
Toujours voulant exceller en poussant mes limites à un niveau plus exigent chaque jour, mais j'aimais être comblé par mes réussites quel que fois que je les contemplais longtemps après.

La création était plus satisfaisante que la destruction, alors j'ai trouvé un solide exutoire à mes problèmes, être solitaire me gênait plus et je tais ma voix pour faire libre cours à ma virtuosité...

De ma fenêtre, je regardais les rayons du soleil perçant qui m'invitaient à aller folâtrer dehors, mais je n'osais pas m'aventurer à l'extérieur, car je voulais effiler mes propres talents encore et encore.
Au fond de moi je savais que c'était inutile d'y aller même si la journée était engageante; je voulais faire des choses concrètes et non aller me traînasser tout seul dans mon quartier.
L'appel devenait plus grand avec le temps et je me disais souvent: "demain j'irais faire un petit tour pour changer d'air, promis" rien de tout ça aboutissait et l'hiver submergeait l'été pour de longs mois sans sa radiante lumière...

Le regret emplissait mon coeur, bousculé par l'interminable froid de l'hiver...

Le Passé IV

Par-dessus les mauvaises expériences que je me remémore, si il ya de bonne chose dans tout ça, ça serais le fait que j'ai "survécu" à tous ces évènements autour de moi.

Jeune, je ne voulais pas être un reclus des autres, mais le sort en a décidé autrement.
Le respect est quelque chose qui se gagne, mais comment dans de telles situations?
Je n'appliquerais jamais la loi de frapper quel qu'un s’il te frappe: je ne voulais pas m'abaisser à leur niveau dégradant même si j'avais trouvé suffisamment de courage pour leurs faire face.

On comprenait que j'étais seul dans mon coin et ceux qui s'approchaient de moi, était juste là pour me soutirer mes bricoles.
C'était de toute façon une expérience enrichissante, car grâce à cela j'ai appris ce qu’est la vraie haine et la rancune...
Avec le temps je ne parlais presque plus, car ça ne servait à rien avec eux d'essayer d'expliquer mes tourments et c'était mieux pour moi aussi dans un autre sens.

Je n’ai jamais compris pourquoi le système empilait les cas à problème dans les mêmes classes.
Cela m'échappe encore même après tant d'années écoulées...
Le temps passa et je n'ai pas été apte à être réintégré parmi les "normaux" pourtant je n'ai jamais menacé quel qu'un avec un compas ni blasphémer contre les professeurs ni lancer une chaise dans une fenêtre...

Alors comment pourrais-je me sortir de ce cauchemar éveillé?

La fugue était la meilleure solution, mais préadolescent on appel ceci sécher les cours alors c'est ce que je fus à plein régime sans me concerner le moins du monde des conséquences suivantes...
Marcher dans la ville le matin sur les heures de l'école me revigorait l'esprit au plus haut point, car je ne pouvais que penser que moi j'étais en train de m'amuser et eux à s'entre-tuer.

Tout allait bien pour moi: "j'étudiais" sur les bancs des parcs et la rue était mon école privée.
Le sens de la liberté a un meilleur goût quand on sait très bien qu'on a des obligations à soutenir, mais moi j'étais un cas à part...

Famille

Je tiens à ouvrir une petite parenthèse sur le sujet de la "noirceur" de mes expériences précédentes.

Je dois avouer que tout ce que je rédige s'en va plus vers la négativité, mais ce n'est qu'une partie de mes souvenirs, car le mal s'imprègne d'une façon beaucoup plus marquante dans nos mémoires que le bien, je crois.

Pour autant dire que tous les malheurs ne peut s'acharner toujours, je sais que c'est vrai; tout ne peut être noir ni blanc au contraire tout est gris.

Une force que je m'exaspérais de ne pas regarder en profondeur auparavant : j'ai encore mon père et ma mère à mes côtés et ce sont de très bon gens.

Je dois avouer que si Dieu existe, il m’a favorisé pour cela et je le remercie indéfiniment d'être né auprès de si bonnes personnes.

On le dit jamais à quel point on aime ceux qui nous ont insufflé la vie et quand ils ne sont plus là, on pleure imperceptiblement le restant de nos jours.

Cela s'appelle de l'affliction.

Toujours ensemble depuis la nuit des temps mêmes encore plus longtemps, ils sont mes modèles du "parfait " amour.

Ils sont mon équilibre du balancier de ma raison depuis que j'ai vu ce monde.

Toujours ensemble, ils sont plus soudés d'année en année et se jusqua à la fin de leur voyage terrestre.
Mon affectueuse mère m’a appris à protéger les femmes et à être respectueux envers leurs égards.
Rien ne peut commencer sans une femme et surtout pas la vie.

Toujours être équitable et donner à autrui notre assistance.
Écouter les autres et essayer de partager leurs émotions le mieux possible.
Cela est juste une petite parcelle de son apprentissage sur la vie, mais je dirais certainement que je ressemble plus à ma mère que de mon père, car il travaillait d'innombrables heures pour subvenir à nos besoins.

Quant à mon père, il m'inculqua à rester humble et terre-à-terre vis-à-vis différentes situations.
Mon sens de la dévotion absolu est aussi un côté que je tiens de lui.
Homme fort comme dix, acharner et voué à sa famille comme nul autre, mon père à gagner sa place au paradis depuis très longtemps avec sa vitalité légendaire qui fait parler beaucoup dans mon seuil familial.

Il n’a jamais baissé les bras même dans les moments les plus impitoyables et il ne s'est jamais laissé abattre pour rien au monde.
Sa ténacité inépuisable est sa plus grande qualité qui le distingue parmi les faibles et les forts.

Je suis béni d'exister auprès d'eux, merci Dieu de m'avoir donné les meilleurs parents au monde...merci à l'infini.

Le Futur

Nous avons tous un subconscient qui nous dit attravers notre être de quoi ce que nous avons besoin pour vivre en harmonie avec sois même.
Ça peut être le besoin affectif ou bien le luxe du matériel sinon d'ambitionner pour obtenir un acheminement quelconque.

Moi de mon côté, pendant de très longues années, je n’ai jamais vraiment porté mon attention là-dessus.
Je balayais d'un revers la main le fait même que je pouvais avoir un avenir honorable.
Tout ce qui comptait pour moi était ma satisfaction personnelle de mes désirs primordiaux : le désir charnel, fuir la réalité avec des paradis artificiels et marcher sans fin avec aucun dessein apparemment à accomplir.

Rien ne se passa à part voir le temps s'écouler dans le passé.
Rien ne pouvait se passer, car mes plus grandes craintes envahissaient ma défaillante conscience.

Je me disais que si je devais à disparaître de ce monde alors soit.
Si tel est le tréfonds de mon âme humaine alors, je partirais comme je suis venu.

Tout ce que je souhaitais était de ne pas être oublié, car j'avais toujours en tête qu’à être oublier un jour est cent fois pires que la mort elle-même.

Avoir des objectifs dérisoires faisait parti quand même de mon quotidien, peut-être pour étouffer mon faible désir de me concrétiser en quel qu'un d'admirable, mais je ne pus que rien faire de grandiose pour aller de l'avant.
Rien pour faire progresser moindrement la vie que mes parents m'avaient si gentiment donnée que je brulais à cent milles à l'heure dans un milieu illusoire.

Je devais me réveiller à tout prix, sortir de cette noirceur insondable pour me hisser et assembler mon avenir avant qu'il soit trop tard pour le salut de mon âme perdue...

Amitié


J'ai toujours dit que dans la vie on rencontre tous un jour, une personne auxquels se créeront des atomes crochus et avec la force du coeur, nous donnerons notre affection de sois même pour coexister avec cette personne.

Pour moi cette personne se nomme Charles, un "Peter Pan" des Temps modernes qui vit avec son éternel sourire d'enfant espiègle et qui refusent avec ferveur de perdre "l'étincelle" de sa jeunesse.

Charles fils unique d'une famille cossue, qui on prospéré de génération en génération, premier successeur en vue de la firme familiale, Charles ne voulait pas de ce destin "dessiner d'avance" et espérait vivre selon ces propres attentes.
Toujours optimiste même dans le pire des cas, la tête dans les nuages et le regard hagard, naïf de nature d'une manière désinvolte bien à lui.
Attentionné à son environnement affectif alentour de lui; beaucoup de gens le suivent dans la vie, ensorcelé par son charisme de ligné et je suis une personne parmi beaucoup d'autres qui a été séduite par lui.

Si j'écris ces mots avec tant de facilité envers son égard, l'explication est simple: Charles est mon premier ami d'enfance donc le seul qui est resté avec moi malgré le temps et les épreuves.
Notre amitié tel un petit bateau sur la mer à connue de belles journées ensoleillées comme de grosse vague dévastatrice.
Malgré notre statut social différent et l'interdiction de se voir, car j'étais une mauvaise fréquentation selon son entourage, Charles surpassa le mur interdit et vint me voir quand même pour me parler après les cours de l'école avant de retourner vers les siens.
Juste de savoir que quel qu'un m'apprécia à ma juste valeur, me comblait grandement de joie, mais le bonheur est une chose volatile et j'ai du déménager avec précipitation et fréquenter un autre établissement scolaire contre mon gré.

La tristesse était omniprésente, car j'étais stressé de changer d'environnement si subitement encore une fois, mais au fond de moi, je savais que notre petite histoire ne pouvait pas se terminer de cette sorte, car Charles m'apprit ce qu’est l'amitié.

Nous nous retrouverons un bon jour même si cela prend une éternité, oui car tu seras toujours à mes côtés mêmes si les années passent...

samedi 19 janvier 2008

Le Passé III

"Mon unique espérance est dans mon désespoir"
Proverbe de Jean Racine

Le temps était désormais compté : fini l'école régulière pour moi. Je devais aller dans une nouvelle école sous peine de voir mon futur en souffrir...
Futur? J'en ai un? Ah oui? J’inspire à devenir un exceptionnel paléontologiste alors j'irais de gré ou de force...

À quoi bon aller dans une école spécialisée en "cas particulier" quand on n'y arrive même pas de s'intégrer avec les "normaux" ?
Je me suis toujours posé ce genre de question dans ma tête, mais elle reste toujours sur la même réponse : parce que tu le méritais d'y aller, parce que tu n'es plus conforme à la société donc, récolte ce que tu as semé.

Mais j'ai à peine une dizaine d'années que je comprenais pas plus pourquoi on m'envoyait avec d'autres élèves violents, haineux et tous aussi tordu que la vie en à décidé d'elle-même.
Comble du sarcasme, je me retrouve dans la même classe avec plusieurs de mes tortionnaires...

L'école a fait le grand ménage on dirait bien et moi j'en faisais parti du lot.
Au moin, je n'aurais pas besoin de me présenter à eux; ils connaissent assez bien ma tête et celle-ci connaît très bien les casiers.

Maintenant, je me pose une question simple, mais tellement dure à y répondre : j'y vais et je donne des efforts considérables ou je recommence à jouer au fantôme?

Si je suis dans ce pétrin là c'est pour m'acquitter d'une rémission, mais "niveau primaire".
Donc, je dois donner mon 110 % et sortir de là et puis oui je serais un bon garçon, et oui j'étudierais et ferais mes devoirs comme un grand... je veux juste retourner à ma place sous le soleil avec les autres, mais quand j'y pense... je n'ai jamais eu de place auparavant auprès d'eux alors à quoi de même m’imaginer de s'en sortir?

Se faire ramasser par ceux qui ont plus peur que toi, mais qui l'expriment par de la violence ou ceux qui t'empoisonnent l'environnement avec leurs agacements incessants pour monter dans la hiérarchie des "ptits tuffs".

Plus les jours passâmes, plus je devenais refouler sur moi même, tourmenter de ne pas m'avoir fait un seul ami, voir pire me faire appeler seulement par mon vrai nom.

Si seulement, je ne me serais pas défilé en m'enfuyant de mes classes d'école... et cette phrase se percuta dans ma tête... en même temps que le casier...

L'année va être longue, très longue...


Le Passé II

"Si seulement" cette phrase résonne dans ma tête comme le bruit du verre qui éclate sous un impact.

Sans à m'attendre à cela, on me qualifia ensuite d'enfant à trouble : dû au fait que je commençai à fuguer de l'école à chaque complication envers ceux qui me voulaient du mal.
S'enfuir était la solution la plus facile que j'élaborai alors que d'y rester et faire face à ses troubles était hors de question pour moi : pourquoi ferai-je face quand je peux y "échapper"?

Les employés de l'école savaient que j'étais très futé pour m'enfuir de la petite école et ne me lâchaient pas d'un oeil pendant les journées surtout durant les récréations, car c'était le moment le plus opportun ou je filais avec aisance.

Mon anecdote la plus savoureuse que je rencontre encore maintenant a été la fois où j'ai disparu entre le premier et troisième étage pendant que les gardiennes et les professeurs fermaient le périmètre de chaque cage d'escalier.
Moi le grand "Houdini" à réussi à tromper les adultes et à m'évaporer dans la nature sans qu'ils m'agrippent... un peu plus tard dans la même journée, je dégustais un bon Mister freez dans les rues de ma ville.

Même le directeur de l'école a été tellement mis à l'épreuve, qu'il m'attacha à une chaise une fois dans son bureau durant l'heure du midi (car j'étais toujours en train de faire de la copie) cela ma pas gêner du tout pour glisser tel un serpent des cordes pour ensuite prendre la poudre d'escampette quand il était ailleur à fouetter d'autres chats. Grande erreur de jugement de sa part.

Tant que j'avais mes jambes et mon incommensurable peur : rien ne pouvait me retenir à un endroit que je ne voulais pas y être.

Je fus mis en observation par le psychologue infantile de l'école.
J'ai appris que j'avais une "personnalité caméléon" sans toutefois m'alarmer sur de petites choses insouciantes à mon âge, je m'en moquais éperdument de l'adulte devant moi qui
"m'anaylisait" chaque jour.

Question : Que fait-on avec un mouton noir récalcitrant? On l'envoie dans la bergerie de moutons noirs évidemment.
C'est le début de la glissante pente faditique pour moi...

Le Passé

L'enfance, ce moment indiscutable où l'on connaît pleinement notre innocence en apprenant les choses de la vie avec de différentes expériences vécues.
Jeune, je ne voulais pas devenir policier pour arrêter les méchants ni pompier pour sauver des gens et éteindre des feux ou astronaute pour voyager dans l'espace, mais quelque chose de bien difficilement comprenable pour un enfant.
Pour moi cette époque ma donné de grande espérance dans le contexte de l'avenir: je voulais devenir paléontologiste, car j'étais émerveillé par les anciens conquéreurs de notre planète : les dinosaures.
Leurs grandes prestances hantaient mes rêves les plus fous de découvrir l'inconnu par mes propres mains.
Et toujours d'en savoir encore plus sur leur vie passée et leur disparition chaque jour.

Même si j'étais plutôt un "enfant rêveur" enfermé dans sa bulle imaginaire à l'abri des insultes et des moqueries des autres, car on colle pas avec eux du tout ou plutôt qu'on à eu jamais sa chance de s'exprimer par pure timidité.
C'est cruel l'innocence d'un enfant et on doit s'y faire avec alors avec une personnalité effacée du lot, il faut se démarquer pour briller devant les autres, ce qui n'était pas mon cas.
Sans me soucier des moindres détails, je ne savais pas que le fais d'avoir des vêtements convenables ou des jouets dernier cri étaient des choses que l'on regardait avec prestance.
À force de crier mon désarroi à mes parents pour qu'il me "métamorphose" comme les autres, même si on n'avait pas beaucoup de revenus à cette époque, j'étais obstiné à avoir une place sous le "soleil" avec les autres, mais le résultat était encore plus misérable, car on me dépouillait de mes biens ensuite...

J'imaginais que je pourrais me faire des amis un jour qui me comprendrait... alors, j'ai attendu que quelqu'un me tende la main et me parle même si c'était pour juste un moment avec moi...
Mais personne ne s’est présenté et je suis resté à regarder au loin les autres à jouer et à profiter pleinement de leur enfance.
Développer son charisme était une tâche insurmontable pour quelqu'un d'éffacé comme moi.
Toujours le dernier à être choisi dans les activités d'éducation physique: on ne voulais pas de moi, car je n'étais pas populaire pour nommer mon nom avec enthousiasme et on l'annonçait plutôt à voix base avec honte et répugnance.

Pendant que nos parents se tuaient à nous faire vivre et élever pour ne pas pousser comme mauvaise graine, ils m'expliquaient que ce n'était pas de ma faute si j'étais seul, mais bien parce que j'étais bien différent des autres.
Alors, suis-je un incompris? Mais je veux juste un compagnon pour faire les quatre-cents coups avec moi! Je m'en moque du raisonnement des adultes... je veux juste parler et écouter avec les autres...
Je ne veux plus être seul dans mon monde imaginaire...

Le Présent

Je voudrais faire une petite « intro » pour faire plus pro, mais je ne sais pas pour autant dire que c'est superflu.
Dans un sens ça m'avance à dire tout de suite ce que j'ai dans la tête en ce moment même.

Pour vous faire une idée bien vite de moi, je dirais que je suis un enfant enfermé par son indomptable peur dans le corps d'un homme.
À l'aube de la trentaine, toujours rien pour un avenir proche, toujours rien dans les mains et encore moins dans le coeur...

Diminué mentalement et physiquement par les paradis artificiels et l'incertitude du lendemain, j'essaye malgré tout de trouver un sens à ma vie encore en me tenant debout frêlement.
Beaucoup de fois je suis tombé, beaucoup de fois je me suis relevé, mais à quoi bon si rien de concret n'est pas au bout du chemin?

Un homme naît au monde sans rien à lui pour ensuite resurgir plus tard avec des convictions fortes et inébranlables.
C'est facile de fuir devant l'inévitable, mais un jour tout doit cesser sinon on meurt à petit feu sans raison apparente de vivre pleinement chaque jour : j'ai déjà touché la main de la Faucheuse.
Il y a des exceptions et je fais parti de ceux qui cherchent encore leur étoile de la destinée.
Après tout, on ne vient qu'une seule et unique fois sur cette Terre.
Peut-être que je voudrais tout recommencer comme la plupart des mortels et croire en quelque chose, même un simple rêve enfantin et de protéger ses caricaturaux idéaux jusqu'au temps de les appliquer dans un futur imaginaire.
Vouloir demander à genoux une deuxième chance malgré qu'on le sait très bien que nos paroles ne sont qu'un remède pour apaiser notre fragile conscience humaine.

Je ne cherche pas du tout à me trouver des excuses de ou ma vie aurais pu être rattrapé au vol lors de son affaissement et d'y faire mon chemin le mieux possible : le passé se nourrit du présent pour le faire paraître obsolète à nos yeux après... je ne peux que regarder ce que je suis devenu... rien de s'efface... de mon oeil nostalgique, tout à une évolution éphémère de la vie.